L'équipement du foyer, le « bazar » en bref

Le terme « bazar » d’origine persane (vāzār ) était autrefois employé en Orient pour désigner le marché public

et couvert où commerçants et artisans regroupaient leurs activités. D’abord utilisé en France avec la même acception, ce vocable en vint à désigner des exploitations privées qui réunissaient un ensemble de commerces distincts dans des locaux présentant la particularité de n’être point fermés par une devanture.

De nos jours, les commerces de détails regroupés sous le thème générique de « Bazar, Bimbeloterie Cadeaux »

ont un répertoire d’articles vendus très varié destiné en principe à satisfaire l’ensemble des besoins autres qu’alimentaires des ménages. Ils comportent des rayons sans personnel distinct où s’accumulent les articles divers ne constituant pas un assortiment complet de leur spécialité.

On peut distinguer les bazars des commerces analogues tels que la quincaillerie et la droguerie par le fait

que ces derniers ne possèdent pas la diversité des rayons que comportent habituellement des bazars, et en particulier les rayons de jouets, de maroquinerie, de tabletterie, de bijouterie fantaisie, de papeterie ainsi que d’articles pour cadeaux. Ces articles se répartissent en proportions diverses entre des rayons principaux et des rayons annexes. Aucun rayon ne doit dépasser 50 % du chiffre d’affaires du magasin car dans ce cas, le commerçant devient un spécialiste du produit et n’est plus considéré comme un bazar.