La Droguerie en Bref
La Droguerie est constituée syndicalement depuis le début du 20eme siècle et fut longtemps perpétuée de père
en fils. Aujourd’hui, les enfants ne reprennent que très rarement l’affaire familiale, et la formation des jeunes au métier de droguiste se raréfie (le dernier CFA quincaillerie/droguerie en IDF a ferme récemment). C’est donc sur le terrain que s’acquière le savoir et les connaissances.
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Une profession en perpétuelle mutation
A l’origine herboriste et apothicaire, le commerçant devient vendeur de produits chimiques et
« marchand de couleurs ».
Jusqu’au début des années 40, le droguiste fabriquait lui-même encaustiques, détachants ou cirage.
Aujourd’hui ce n’est plus le cas, et les produits sont conditionnes par des fabricants spécialises.
Le droguiste à défaut d’être encore fabricant, reste un réel technicien auprès duquel le client
peut demander conseil.
L’apparition des grandes surfaces et des GSB proposant des prix avantageux,
une amplitude horaire importante, des ouvertures le dimanche
et un choix très large, a conduit la profession a se déspécialiser pour ne pas disparaitre.
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Une activité étendue
Pour lutter contre la concurrence, les drogueries ont élargi leur assortiment de produits.
Outre les produits d’entretien, viennent s'ajouter produits d’hygiène, parfumerie, petite quincaillerie,
électroménager, produits bio, produits phytosanitaire, etc.
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Une activité soutenue par un modification des comportements du consommateur
Depuis quelques années, on assiste à une diminution de l’hyperconsommation. Afin de limiter les déplacements, le consommateur tend à
fréquenter plus régulièrement le droguiste proche de chez lui. Mais aussi parce qu’il y trouve aussi
un accueil, une meilleure écoute,
une qualité de conseil et un sentiment de sécurité propres au Commerce de proximité.
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